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La méthode PEPITE pour l'impact positif, mise à l'épreuve théorique

Par Le 27/01/2021

 

L'article précédent annonçait le lancement du chantier "la méthode PEPITE pour l'impact positif".dont la première phase est un diagnostic des forces et faiblesses de la méthode PEPITE sur les points suivants

  1. identifie les indicateurs d’impact social et environnemental et fixe des critères
  2. identifie et sélectionne des solutions techniques sur ces critères en tenant compte de tout le cycle de vie
  3. vérifie la conformité aux critères à différentes phases (ex : exploitation) de façon indépendante (par exemple par un acteur agréé)
  4. ne se limite pas au progrès technologique mais explore aussi les innovations d’usages (elles ont plus d’impact)
  5. assure la cohérence sur les 3 composantes économique, environnemental, social
  6. fait porter le projet par les acteurs locaux et fait collaborer toutes les parties prenantes (co-création)
  7. modifie les rapports des acteurs entre eux (synergies de substitution, mutualisation, circularité…) et à l’environnement

Cet article propose donc pour chaque point d'expliquer en quoi c'est une condition pour contribuer à mettre en place une économie sociale et environnementale puis comment se positionne la méthode PEPITE sur cette condition.

Avant de nous lancer rappelons les étapes de la méthode PEPITE.

Pepite 20210127

 

1 - identifie les indicateurs d’impact social et environnemental et fixe des critères

La condition 1 pour qu’une méthode d’innovation soit responsable est qu’elle identifie quelle est la nature des impacts de l’innovation (ex : émission de GES des voitures), comment les quantifier ou les mesurer qualitativement (ex : g de CO2 par km) et quels seuils doivent être respectés (ex : 95 gCO2/km).

Que fait la méthode PEPITE sur ce point ? Elle explore les divers « environnements » (étape 2) puis approfondit leurs propriétés pour établir des « critères de valeurs » (étape 5). « Environnements » est le terme que nous avions choisi pour désigner tout ce qui peut être impacté par les technologies : systèmes techniques (ex : moteur d’avion, smartphone), utilisateur, air ambient, climat… Ce terme technique diffère donc de « l’environnement » au sens courant qui englobe les sols, l’eau, l’air et la biodiversité. Il est plus proche de la notion de « partie prenante ». Le terme « critères de valeurs » désigne les impacts attendus ou redoutés sur ses environnements ; ils sont quantifiés à l’étape 5. Donc la méthode PEPITE identifie les impacts connus ou prospectifs et fixe des seuils comme objectifs lors du lancement des projets (étape 6) ; elle remplit bien la condition 1.

De plus, la méthode PEPITE s’appuie sur des techniques pointues de pilotage de l’exploration comme la formalisation de deux C-K, le prétexte d’une nouvelle technologie pour dénouer le dialogue avec une des parties prenantes, ou des outils visuels pour structurer et traiter exhaustivement les impacts. Elle peut donc apporter une réelle valeur ajoutée au processus d’innovation responsable.
 

2 - identifie et sélectionne des solutions techniques sur ces critères en tenant compte de tout le cycle de vie

Cette condition nous dit qu’une méthode d’innovation doit aboutir à une solution technique qui respecte les objectifs d’impact évoqués au point précédent, et que pour cela elle ne doit pas se contenter de la première solution technique identifiée mais en comparer plusieurs puis sélectionner celle qui aura les meilleurs impacts, et cela en tenant compte de l’ensemble du cycle de vie.

La méthode PEPITE explore les technologies et les environnements (étape 2), met en relation les propriétés des technologies aux critères de valeurs des environnements (étape 2 à 4) puis approfondit divers aspects de démonstration des technologies (étape 5) avant de lancer un projet planifiant ces démonstrations (étape 6). Elle permet donc d’identifier divers solutions techniques pour les impacts souhaités puis de jalonner les travaux de vérification de ces impacts. La condition n°2 est donc respectée pourvu que les approfondissements à l’étape 5 et les critères de passage du tout premier jalon de lancement de projets sont prévus pour.

Lorsque la méthode était pratiquée sans considération responsable, ces points étaient déjà des variables d’adaptation de la méthode en fonction des secteurs, des priorités des entreprises, des pratiques de gestion de projet… Ils peuvent donc très bien s’adapter aussi aux pratiques responsables ; par exemple une ACV très préliminaire peut-être incorporée à l’étape 5 puis une ACV complète planifiée et budgétée à l’étape 6.
 

3 - vérifie la conformité aux critères à différentes phases de façon indépendante

La condition 3 consiste à ce que la performance par rapport aux objectifs d’impacts fixés en début de processus d’innovation soit contrôlée non pas uniquement dans les étapes de conception mais aussi à la mise en service ou en fin de vie, et cela sans conflits d’intérêts donc de préférence par un organisme tiers.

La méthode PEPITE a vocation à transformer un thème d’innovation inexploré en un portefeuille de projets lancés. Elle se positionne dans les étapes amont du processus d’innovation. Elle n’est donc que partiellement concernée par cette condition.  Cela dit elle inclut des éléments de vérification de la faisabilité des projets à l’étape 5. De plus à l’étape 6 elle peut planifier dans les projets des vérifications de la conformité aux critères ainsi que des plans de secours.

En bref, la méthode PEPITE respecte la condition 3 au sein de son périmètre limité dans le processus d’innovation.
 

4 - ne se limite pas au progrès technologique mais explore aussi les innovations d’usages (elles ont plus d’impact)

Il est largement établi que les innovations d’usages ont plus d’impact que les innovations technologiques. Par exemple le co-voiturage diminue plus sensiblement les émissions carbones que de changer la motorisation de véhicules utilisés individuellement. La condition 4 veille donc à ce que les innovations d’usages soient bien envisagées dans le processus.

Sur ce point la méthode PEPITE est plus que conforme, elle apporte une valeur ajoutée significative. Petit rappel historique : la méthode est née dans un contexte où des idées d’innovations étaient bloquées car des ingénieurs subissaient une fixation cognitive sur la technologie alors que la direction Innovation attendait des value models du point de vue des clients finaux. Elle a donc été construite pour éviter ce biais cognitif et propose une technique très pointue pour cela d'où elle tire son nom (Pilotage de l'Exploration Par les Invariants Technologie et Environnements). Il s’agit d’une euristique qui explore à la fois les nouveaux usages permis par des nouvelles technologies et les solutions techniques à des innovations d'usages. Ces chassés croisés paraissent ambitieux et difficiles à piloter mais c’est pour cela qu’ils font l’objet d’une thèse de doctorat s’appuyant sur la théorie C-K, elle-même permettant de piloter l'idéation de façon professionnelle. Donc la méthode PEPITE apporte une certaine valeur ajoutée sur la condition 4.
 

5 - assure la cohérence sur les 3 composantes économique, environnementale et sociale

Economique, environnemental et social sont les trois piliers du développement durable. L’innovateur responsable adresse ces trois dimensions simultanément là où l’innovateur capitaliste se contente de la dimension économique ; ce qui a pour conséquence l’accroissement des inégalités et la dégradation de notre planète. Mais adresser la dimension économique est déjà très difficile et ça ne fait que quelques années que l’innovation purement économique s’industrialise grâce à des méthodes comme le business model canvas. Adresser les trois dimensions est un nouveau défi pour les innovateurs. Concilier économique, social et environnemental s’avère d’une grande complexité, or c’est précisément dans la complexité qu’on a besoin de méthode. La condition 5 énonce donc qu’une méthode d’innovation responsable adresse les trois composantes économique, environnementale et sociale et aide à les concilier en un tout cohérent.

La méthode PEPITE adresse-t-elle ces trois dimensions de façon cohérente ? De l’étape 2 à l’étape 4, la méthode PEPITE adresse la complexité entre les propriétés des technologies et celles des « environnements », terme technique pour désigner les points de vue des parties prenantes. Si ces dernières ont des considérations économiques, sociales et environnementales, la méthode favorisera l’identification euristique des impacts à l’étape 5. Pour cela l’outil arbre de valeur introduit dans ma thèse permettra une approche équilibrée entre agilité et euristique exhaustive. De plus dans mes dernières recherches j’ai identifié des outils qui permettent de construire simultanément le modèle économique, le modèle social et le modèle environnemental et d’en assurer la cohérence. Ils sont très pertinents en deuxième temps pour obtenir une innovation responsable robuste à toute épreuve et donc avalisée en phase projet à l’étape 6.

De plus certains modèles économiques ont déjà fait leur preuve en termes de responsabilité sociale et environnementale : l'économie circulaire, l'économie de la fonctionalité et l'économie du partage (collaborative). La méthode PEPITE est tout à fait apte à mettre en place de tels modèles parce qu'elle questionne les chaines de valeur et modèles économiques. Concrètement ces modèles peuvent être le point de départ de la méthode PEPITE qui permettra alors de générer des projets d'innovation sur ces modèles économiques. Ils peuvent aussi servir d'inspiration (étape 2 et 4) ou de modèle de consolidation des projets (étape 5).

Donc la méthode PEPITE vérifie la condition 5 avec une certaine valeur ajoutée.
 

6 - fait porter le projet par les acteurs locaux et fait collaborer toutes les parties prenantes (co-création)

L’innovation sociale prend de l’essor pour contrer les lacunes de l’innovation capitaliste dominante. Alors que l’innovation capitaliste aggrave les inégalités, l’innovation sociale créée de la solidarité. Nous sommes arrivés à cette parfaite opposition malgré les avertissements de Karl Polanyi et d’autres auteurs concernant les dangers d’une économie désencastrée de la société. Une méthode d’innovation responsable doit donc resynchroniser les objectifs économiques avec les objectifs sociaux en permettant une répartition équitable de la valeur à toutes les parties prenantes. Idem sur les aspects environnementaux avec ceux qui les représentent, tous leurs points de vue doivent être pris en compte. Pour cela la condition 6 est de faire collaborer toutes les parties prenantes et de faire porter les projets par les minorités ou acteurs locaux même lorsque l’initiative émane d’un entrepreneur ou de politiques publiques.

Les sciences de gestion (discipline dans laquelle j’ai soutenu ma thèse) ont un regard très averti sur ce sujet car elles ont pour objet d’étude l’action collective. Contrairement aux méthodes issues de l’ingénierie ou du design industriel qui supputent que le collectif innovateur existe et est suffisamment engagé, la méthode PEPITE construit le collectif (étapes 3 et 4) puis le structure (étape 5) de façon à aboutir à des équipes projets mobilisées (étape 6). Ainsi la méthode a fait ses preuves face aux silos de l’industrie aéronautique et face aux rivalités entre filiales qui tirent leurs budgets de la même caisse.

Donc la méthode PEPITE non seulement vérifie la condition 6 mais apporte un modèle d’action collective à l’ensemble des parties prenantes dans les phases où tout est à construire.
 

7 - modifie les rapports des acteurs entre eux (synergies de substitution, mutualisation, circularité…) et à l’environnement

A toute les échelles, du particulier (co-voiturage, marché d’occasion, AMAP…) à l’usine (échange de flux, mutualisation de services…), la mise en place de synergies permettant des impacts positifs environnementaux (émissions de GES, extraction de matière première…) et individuels (réduction de coûts, qualité…) introduit toutefois des dépendances. Des interactions pour établir un objectif responsable commun, pour établir la confiance et pour s’organiser sont donc nécessaires, voire même des changements culturels. Ainsi la condition 7 d’une méthode d’innovation responsable est qu’elle accompagne les acteurs à transformer leurs rapports entre eux ainsi qu’à l’environnement.

Pour créer un collectif et transformer l’écosystème, la méthode PEPITE créée du lien entre les acteurs à divers niveaux :
- par le choix d’un thème désirable pour les acteurs (étape 1),
- par l’exploration d’où se positionne les frontières conceptuelles et marchandes (étape 2) et le choix des acteurs (étape 3)
- lorsqu’ils apprennent à se connaitre (étape 4 et 5)
- lorsqu'ils mettent en place la gouvernance et les mécanismes de coordination d'un projet robuste (étape 6).

Les rapports entre acteurs sont donc effectivement transformés par la méthode PEPITE. De plus la méthode PEPITE permet d’explorer la création de valeur en bout de chaine qui donne sa cohésion à l’écosystème ; il peut tout à fait s’agir d’une valeur environnementale.

Néanmoins les expérimentations de la méthode PEPITE ont surtout déconstruit puis reconstruit les rapports marchands entre les acteurs. Il serait intéressant d’approfondir les différences de mise en œuvre lorsque les frontières sont de nature institutionnelle, culturelle, linguistique…

La condition 7 est donc vérifiée avec des possibilités d'approfondissement.
 

Récapitulatif

Récapitulatif du positionnement de la méthode PEPITE sur chaque condition de la transition écolo-socio-responsable

Condition

Compatibilité

Point fort

Point à consolider

Indicateurs d’impacts

Oui

Accompagne l’exploration et la quantification des impacts

 

Sélection des solutions techniques

Oui

 

Quels outils d’ACV préliminaire ?

Evaluation indépendante à divers phases

Oui

 

 

innovations d’usages

Oui

Euristique d’exploration des usages

 

Cohérence économique - environnemental - social

Oui

Plusieurs niveaux de détail possibles en fonction du sujet et des ressources

 

Parties prenantes et acteurs locaux

Oui

Modèle d’action collective aux parties prenantes

 

Rapports des acteurs entre eux et à l’environnement

Oui

 

Subtilités de mise en oeuvre selon les types de frontières

 

Conclusion : épreuve passée avec succès

La conclusion de cette analyse est que la méthode PEPITE est, à un niveau théorique, tout à fait apte à contribuer à la transition vers une économie responsable. Elle présente même une certaine valeur ajoutée pour guider les porteurs de projet et les parties prenantes (1) dans l'exploration des usages, des impacts et des solutions techniques et (2) dans leur effort de collaboration modifiant leurs rapports entre eux et à l'environnement.

Les adaptations nécessaires sont mineures. Elles concernent l'ajout d'outils pour tenir compte de l'ensemble du cycle de vie à un stade préliminaire ainsi que les subtilités de mises en oeuvre lorsque les frontières entre les acteurs ne sont pas de nature marchande.

Elle pourra donc rapidement être expérimentée.

La méthode PEPITE pour l'impact positif, chantier lancé !

Par Le 11/12/2020

Innover est une nécessité pour croitre ou même survivre en tant qu’entreprise. Mais aujourd’hui innover pour gagner du capital n’est plus suffisant. Il faut innover pour sauver la planète, il faut innover pour diminuer les inégalités, il faut innover pour contribuer aux 17 objectifs du développement durable des Nations Unies1, il faut innover dans le cadre d'une stratégie RSE2. Sauf que les méthodes d’innovation n’ont pas été pensées pour cela et la méthode PEPITE pas plus que les autres.  Tout de même elle a été expérimentée sur des thèmes énergétiques qui contribuent à sauver la planère. Elle est générique à tout critère de valeur y compris les plus solidaires et écologiques. Enfin le processus d'engagement des acteurs et de formation des collectifs est lui aussi générique. Tout cela donne l'intuition que la méthode PEPITE pourrait-être un atout puissant pour éviter que les idées en rupture pour sauver la planète périssent dans la vallée de la mort.

 

Le chantier de la méthode PEPITE pour une économie sociale et environnementale est donc lancé ! Il se décompose ainsi

  1. Diagnostic des forces et faiblesses de la méthode PEPITE pour les innovations sociales et environnementales
  2. Adaptation de la méthode
  3. Expérimentation et mise en oeuvre

 

Pour commencer il nous faut une grille de diagnostic, c'est à dire une liste des points à vérifier pour que la méthode contribue effectivement à la transition positive. Pour cela, sans prétendre à l’exhaustivité, j’ai étudié les fondamentaux d’une économie socio-écologico-responsable3, les méthodes moins d’innovation mais spécifiques à une telle économie (ACV, ACT, BMC modifiés, EMAS…), enfin j’ai complété en interrogeant des professionnels4, il en ressort les points suivants.

Une méthode d’innovation qui contribue à l’économie socio-écologico-responsable...

  1. identifie les indicateurs d’impact social et environnemental et fixe des critères
  2. identifie et sélectionne des solutions techniques sur ces critères en tenant compte de tout le cycle de vie
  3. vérifie la conformité aux critères à différentes phases (ex : exploitation) de façon indépendante (par exemple par un acteur agréé)
  4. ne se limite pas au progrès technologique mais explore aussi les innovations d’usages (elles ont plus d’impact)
  5. assure la cohérence sur les 3 composantes économique, environnemental, social
  6. fait porter le projet par les acteurs locaux et fait collaborer toutes les parties prenantes (co-création)
  7. modifie les rapports des acteurs entre eux (synergies de substitution, mutualisation, circularité…) et à l’environnement

 

Prochainement nous discuterons comment se positionne la méthode PEPITE sur ces points pour éventuellement l'adapter.
Mais déjà que pensez-vous de ces points de vérification ?

 

Notes

1lien vers les 17 ODD

2Responsabilité Sociale des Entreprises

3Pour cela je me suis notamment appuyé sur le manuel d'économie responsable de Cécile Perret

4Ces experts dont j'ai trahi les propos sont invités à se déclarer en commentaire :D

GRDF teste la méthode PEPITE - premiers résultats

Par Le 03/07/2017

GRDF parvient à innover de façon incrémentale. Cependant lors des tentatives d'innovation de rupture, des concepts sont bloqués dans une vallée de la mort et non pas industrialisés .

Ainsi le directeur Développement Industriel des Innovation m'a confié une mission de 3 mois pour tester la méthode au sein de GRDF et traverser la vallée de la mort. Où en est-on après un mois ?

Etape 1 : Champ d'innovation

Le champ de la Réalité Augmentée (RA) est celui ciblé par cette exploration car ces dernières années il a suscité beaucoup d'engouement chez GRDF. Des idées ont émergés et des POCs ont été réalisés, mais toutes et tous sont restés bloqués dans la vallée de la mort.

Etape 2 : Concepts de technologies et d'environnements

Les technologies matérielles et logicielles sont nombreuses. On remarque deux fixations de cet écosystème technologique :
- mobile et wearable concentrent tous les efforts, mais la RA sur poste fixe ou transportable est bien plus adaptée dans de nombreux usages industriels ;
- focalisation sur la vidéo quand l'ouïe et les autres sens peuvent être solicités.

GRDF présentent de nombreux environnements potentiels aux technologies de Réalité Augmentée. Conception, construction, maintenance,... Très rapidement en déployant la méthode PEPITE on se rend compte que les expériences précédentes étaient fixées sur le traçage indiquant la présence de canalisations enterrées et l'intervention d'urgence.

La fixation limite les perspectives d'industrialisation, c'est un ennemi majeur pour passer la vallée de la mort. 

Etape 3 : Experts sur ces concepts

J'ai mené plus de 40 entretiens pour alimenter les connaissances des technologies et des environnements. Des applications émergent progressivement permettant de réunir les experts les plus pertinents : des entreprises de technologies de RA puis des techniciens et responsables GRDF potentiellement utilisateurs.

Etape 4 : Atelier Conception Innovante

La semaine prochaine un atelier réunira des entreprises spécialisées en Réalité Augmentée et différents métiers GRDF pour achever l'identification de concepts en rupture et formuler des concepts consolidés adoptant des techniques faisables et ayant des valeurs ajoutées significatives.

Etape 5 : Approfondissement des concepts consolidés

Nous approfondirons ces concepts consolidés

Etape 6 : Lancer l'industrialisation

Certains seront lancer en projet et une autre approche PEPITE pourra démarrer si GRDF est convaincu !
 

En conclusion, le Pilotage de l'Exploration Par les Invariants Technologie et Environnement (PEPITE) a déjà généré 16 nouvelles applications dans les environnements GRDF dont plusieurs sont suceptibles d'être approfondies comme concepts consolidés. L'atelier les approfondira et en fera émerger des nouvelles !
 

A très bientôt sur innoveravecpepite.com !
 

Fabien JEAN